El 'Ilm L'apprentissage de la science religieuse islamique selon la compréhension des pieux prédécesseurs |
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| 'Omar Ibn Al Khattâb | |
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Oum Mouqbil Gérante
Nombre de messages : 9268 Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: 'Omar Ibn Al Khattâb Sam 29 Nov 2008 - 13:35 | |
| 'Omar Ibn Al-Khattâb - عمر بن الخطاب
Son nom et sa généalogieIl se nomme Abou Hafs 'Omar Ibn l-Khattab Ibni Nafil. Son arbre généalogique rejoint celui du noble Prophète à Ka'b Ibn Lou'ayy. Sa mère est Houthmah Bintou Hachim. Sa naissanceIl est né, que Dieu l'agrée, treize années après l'année de l'éléphant. Sa conversion (-10 H ; 27 ans)Il embrassa l'Islam trois années après la révélation, il avait alors vingt-sept ans. La bataille de Badr (2 H)Anas (رضي الله عنه) dit : LE MESSAGER DE DIEU (صلى الله عليه و سلم) consulta les gens à propos des captifs à Badr en disant : "Allâh le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux..."OMAR IBN AL-KHATAB (رضي الله عنه) se leva et dit : "Ô Messager de Dieu, tranche leur le cou!" Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) se détourna de lui. Puis il reprit la parole : "Ô gens, Dieu le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux. Pourtant hier encore ils étaient vos frères.."OMAR IBN AL-KHATAB (رضي الله عنه) se leva et dit : "Ô Messager de Dieu, tranche leur le cou!" Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) se détourna de lui encore et reprit les mêmes propos à l'adresse de ses compagnons.
ABOU BAKR (رضي الله عنه) se leva alors et dit : "Ô Messager de Dieu, si tu penses devoir leur pardonner et accepter une rançon...." Le vissage du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut débarrassé de l'expression de souci qui l'avait marqué, et il leur pardonna et accepta une rançon. Puis Dieu, le Puissant, le Majestueux révéla :{N'eût-été une prescription préalable de Dieu, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris (de la rançon)}(8/67)". (Ahmad n°13143) Son souhait de tuer le compagnon qui à voulu prévenir de les mecquois de l'arrivée de l'armée musulmane (8 H ; 45 ans)Ali (رضي الله عنه) raconte : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) nous convoqua Al Miqdad, Az Zoubayr et moi et nous dit : "Allez à Radwat Khakh où vous rencontrerez une femme portant une lettre, prenez lui cette lettre !".Nous partimes au galop et à l'endroit désigné, nous rencontrâmes une femme et nous lui demandâmes de nous remettre la lettre qu'elle portait.
Elle nous répliqua qu'elle ne portait point de lettre. Nous la menaçames de la fouiller si elle ne nous montrait pas la lettre. Elle la sortit de ses cheveux, où elle la tenait cachée. Nous retournâmes à Médine et nous remîmes la lettre au Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم).
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lut la lettre qui contenait des informations sur les plans de l'expédition. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit venir Hateb et lui dit "Qu'as tu fait ?".Hateb répondit : "Je n'ai fait cela non dans le but de te trahir ou de renier l'Islam mais uniquement pour que ma famille restée à la Mecque obtiennent une protection de la part des Qoraïchites".
Omar intervint et dit : "Laisse moi nous débarrasser de cet hypocrite!".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit :"Cet homme est sincère, et il s'est battu à Badr. Qui sait, Dieu a peut être pardonné leurs erreurs à tous ceux qui se sont battus à Badr". Son choc lors de la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم) avant de revenir à la raison (11 H ; 48 ans)'Omar (رضي الله عنه) s'est trouvé à la Mosquée du Prophète, et a dit : "Il y a des hypocrites qui prétendent que le Messager de Dieu est mort. Certainement le Messager de Dieu n'est pas mort, mais il est allé à son Seigneur, comme Moise, fils d'Imran, est allé à son Seigneur (pour recevoir les commandements célestes). Par Dieu, Muhammad reviendra comme Moise est revenu, et il coupera les mains et jambes de ceux qui ont prétendu que le Messager de Dieu est mort".(Ibn Hicham, 2/655)
'Orwa Ibn Zoubayr, que Dieu les agrée, rapporte : Puis (Abou Bakr) sortit rapidement à la mosquée. Il passa au-dessus des épaules des gens et arriva au minbar. En le voyant venir, 'Omar (رضي الله عنه) s'assit. Abou Bakr se leva à côté du minbar et appela les musulmans.
Ils s'assirent et écoutèrent. Abou Bakr prononça l'attestation de foi et fit une introduction très touchante. Puis il reprit : "Allâh puissant et glorieux a annoncé à son Prophète sa mort alors qu'il était vivant et parmi vous, de même qu'il vous a annoncé votre mort. La mort est une vérité et il ne restera aucun parmi vous sauf Dieu puissant et glorieux.
Dieu élevé a dit :{Mouhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos pas ? Quiconque retourne sur ses pas ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants} (3/144).
-Ce verset est dans le Coran?! s'exclama 'Omar. Par Dieu! Je ne savais pas avant ce jour que ce verset avait été révélé (j'étais inconscient de son sens)!
Ibn al-Musayyib rapporte que 'Omar (رضي الله عنه) a dit :
"Par Dieu, dès que j'ai entendu la parole d'Abu Bakr, je suis tombé à terre. Je me suis senti comme si mes jambes ne pouvaient plus me porter, ainsi je me suis effondré quand je l'ai entendu le dire. Seulement alors j'ai réalisé que muhammad (صلى الله عليه و سلم) était vraiment mort". (Al-Boukhâri n°641) Discours de 'Omar et le serment collectif pour Abou Bakr (11 H ; 48 ans)Anas (رضي الله عنه) raconte : j'ai entendu le deuxième discours de 'Omar (رضي الله عنه) le lendemain de la mort du Messager de Dieu, prière et paix sur lui. Abou Bakr était silencieux et ne disait pas un mot. 'Omar dit : "J'espérais que le Messager de Dieu vive jusqu'à ce qu'il soit le dernier d'entre nous à mourir. Mais si Mouhammad est mort, Dieu a mis parmi nous une lumière pour être guidés. Dieu a guidé Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) et Abou Bakr est le compagnon du Messager de Dieu et le {Deuxième de deux} (9/40).
Il est le musulman le plus digne d'être votre chef. Levez-vous donc et prêtez-lui serment (bayâa)". Un groupe lui avait déjà prêté serment dans la cour des Banou Sa'ida, et le serment public eut lieu alors sur le minbar. J'ai entendu 'Omar dire à Abou Bakr à ce moment-là : "Monte sur le minbar". 'Omar ne cessa de le presser jusqu'à ce qu'il monta et les musulmans lui prêtèrent serment.
Anas (رضي الله عنه) rapporte : on prêta serment à Abou Bakr (رضي الله عنه) dans la cour, et le lendemain il s'assit sur le minbar. 'Omar (رضي الله عنه) se leva et parla avant lui. Il loua Dieu et le félicita comme il le mérite puis dit : "Musulmans! Hier, je vous ai dit une parole fausse : je ne l'ai pas prise du livre de Dieu et le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) ne me l'avait pas confiée, mais j'avais cru que le Messager de Dieu partirait après nous tous. Dieu a laissé parmi vous son Livre par lequel il a guidé le Messager de Dieu; si vous y tenez Dieu vous guidera vers ce quoi il a guidé son Prophète. Dieu vous a aussi unis avec le meilleur d'entre vous : le compagnon du Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) et le {Deuxième de deux quand ils étaient dans la grotte} (9/40). Levez-vous et prêtez-lui serment".Puis Abou Bakr prit la parole. Il loua Dieu et le félicita comme il le mérite puis dit :"Musulmans! On m'a placé en tant que votre chef et je ne suis point le meilleur parmi vous. Si j'agis bien aidez-moi, et si j'agis mal, redressez-moi. Dire la vérité est une responsabilité dont il faut s'acquitter, et mentir est une trahison. Le faible parmi vous est fort à mes yeux jusqu'à ce que je lui donne son droit par la volonté de Dieu.
Le fort parmi vous est faible à mes yeux jusqu'à ce que je prenne ce qu'il doit par la volonté de Dieu. Tous gens qui laissent le jihèd pour la cause de Dieu, Dieu les châtiera par l'humiliation.
Tous gens parmi lesquels se propage la turpitude, Dieu leur infligera une calamité qui les frappera tous. Obéissez-moi tant que j'obéis à Dieu et à son Messager. Si je désobéis à Dieu et à son Messager, vous ne devez plus m'obéir. Levez-vous pour la prière, que Dieu vous fasse miséricorde".Discussion au sujet du califat dans la cour
Ibn 'Abbâs, que Dieu les agrée, rapporte : 'Omar (رضي الله عنه) raconta : voilà ce qui s'est passé quand le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) mourut. On vint nous dire que les ançars s'étaient réunis dans la cour des Banou Sa'ida pour prêter serment à Saâd Ibn 'Oubèda, que Dieu l'agrée.
Je me suis levé précipitamment ainsi qu'Abou Bakr et Abou 'Oubeyda Ibn Al-jarrah, que Dieu les agrée. Nous craignîmes qu'ils ne causent un tort à l'Islam et nous partîmes les rejoindre. Nous rencontrâmes deux hommes véridiques des ançars : 'Ouwaym Ibn Sa'ida et Maâan Ibn آadiy, que Dieu les agrée. Ils demandèrent : "Où allez-vous?"
Nous répondîmes : "Rejoindre votre tribu, à cause de ce qu'ils préparent". Ils proposèrent : "Retournez, car ils ne vous désobéiront pas et ne feront pas une chose que vous désapprouvez". Mais nous insistâmes pour partir. Je me mis à arranger des paroles que je voulais dire jusqu'à ce que nous arrivâmes. Ils étaient autour de Saâd Ibn 'Oubèda qui était malade et couché sur un lit. Quand nous entrâmes, ils prirent la parole et dirent : "Ô mouhajirins! Un émir des nôtres et un des vôtres!" Houbèb Ibn Almondhir dit : "C'est moi le stratège et le politicien hors pair! Par Dieu! Si vous voulez, nous rallumerons la guerre!" Abou Bakr dit : "Doucement".
Je voulus parler mais il dit : "Ecoute, 'Omar!" Il loua Dieu et le félicita puis dit : "Ô ançars! Par Dieu! Nous ne nions pas vos vertus, ni votre valeur dans l'Islam, ni nos devoirs envers vous. Mais vous savez bien que cette tribu, Qouraych, tient une place parmi les arabes qu'aucune autre tribu ne possède, et que les arabes ne se soumettront qu'à un homme d'entre eux. Nous serons donc les souverains et vous les ministres.
Soyez pieux envers Dieu! N'ébranlez pas l'Islam et ne soyez pas les premiers à causer du tort à l'Islam. Je vous propose un de ces deux hommes (moi et Abou 'Oubeyda), lequel choisirez-vous, vous pourrez lui faire confiance".
Par Dieu! Il avait dit tout ce que je voulais dire, à part cette dernière parole. Par Dieu! Je préfère être tué et être ressuscité, puis être tué encore et revivre, sans avoir commis de péché, plutôt que d'être le chef d'un groupe contenant Abou Bakr.
Puis je dis : "Ô ançars! Ô musulmans! La personne qui mérite le plus la place du Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) après lui est le{Deuxième de deux quand ils étaient dans la grotte} (9/40)
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Dernière édition par Oum Mouqbil le Ven 19 Déc 2008 - 9:42, édité 1 fois | |
| | | Oum Mouqbil Gérante
Nombre de messages : 9268 Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: 'Omar Ibn Al Khattâb Sam 29 Nov 2008 - 13:35 | |
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: Abou Bakr qui a de loin dépassé tous les autres". Puis je pris sa main et un homme des ançars me précéda et tapa sur sa main avant moi. Puis les gens se suivirent et on laissa Saâd Ibn 'Oubèda. Abou Bakr et 'Omar se rejettent le califat dans la courIbn Sirine rapporte : ce jour-là, Abou Bakr et 'Omar, que Dieu les agrée, rejoignirent les ançars. Abou Bakr dit : "Ô ançars! Nous ne nions pas vos vertus, et aucun croyant ne nie vos vertus. Par Dieu! Tout bien que nous avons atteint, vous y avez participé. Mais les arabes n'accepteront qu'un homme de Qouraych et ne resteront pas sous l'autorité d'un autre.
Les qouraychites sont les meilleurs orateurs, ils ont les origines les plus nobles et la terre la plus noble, ils sont aussi les plus généreux parmi les arabes. Prêtez donc serment à 'Omar! - Non, répondirent-ils. - Pourquoi donc? questionna 'Omar. - Nous craignons d'être défavorisés. - Tant que je vivrai, affirma-t-il, cela n'aura pas lieu. Prêtez donc serment à Abou Bakr. - Tu es plus fort que moi, dit Abou Bakr à 'Omar. - Tu es meilleur que moi, répliqua 'Omar. - Tu es plus fort que moi, répéta Abou Bakr". 'Omar donna la même réponse. Abou Bakr répéta une troisième fois et 'Omar répondit : "Ma force est à ton service en plus de ta supériorité". Ils prêtèrent alors serment à Abou Bakr, que Dieu l'agrée. Quand on prêta serment à Abou Bakr, certaines personnes allèrent voir Abou 'Oubayda Ibn Aljarrah. Il rétorqua : "Vous venez vers moi alors que le{Deuxième de deux} (9/40) est parmi vous!"Abou Bakr dit à 'Omar : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité"
Ibn Rahawayh rapporte : quand il fut nommé calife, Abou Bakr (رضي الله عنه) s'assit tristement dans sa maison. 'Omar (رضي الله عنه) entra chez lui et Abou Bakr se mit à lui faire des reproches. Il lui dit : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité" et il se plaint de devoir juger entre les gens. 'Omar lui dit : "Mais tu sais bien que le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit : si le gouverneur s'efforce et atteint la vérité, il a deux récompenses. Et s'il s'efforce et se trompe, il a une récompense". Abou Bakr fut alors un peu soulagé. Son poste de calife après la mort d'Abou Bakr (رضي الله عنه)Il prit le califat par désignation de ABOU BARK SADDIK que Dieu les agrée tous deux. Il lui fut prêté serment de son vivant, puis il dirigea les affaires du califat avec loyauté, justice et excellentes gestion et stratégie. La conquête de Damas (14 H.)Lorsque l'affaire de Yarmouk fut réglée, les musulmans se dirigèrent vers Damas, ils l'assiégèrent durant soixante-dix nuits de ses quatre côtés. Une nuit, par surprise, KHALID IBN WALID escalada le mur avec ceux qui étaient avec lui, tua les sentinelles gardant la porte et prit d'assaut la ville avec les soldats, puis il dit : "Allahou 'Akbar" et ils dirent : "Allahou 'Akbar". Les gens de la ville se réfugièrent auprès de leurs chefs qui appelèrent à faire un pacte de paix. Les musulmans entrèrent donc par les différents côtés de la cité grâce à ce pacte et se retrouvèrent avec KHALID IBN WALID au centre de la ville.
La partie de la ville pénétrée par Khalid fut elle aussi prise grâce à un pacte de paix. Cela eut lieu la quatorzième année de l'Hégire. Puis les soldats continuèrent leurs conquêtes, ils conquirent Tabariyah et Baysan grâce à un pacte de paix, sans effusion de sang, ainsi que Qayçariyyah, Ghazzah, Sibastiyyah. Ils conquirent aussi NAbouls, Ar-Ramlah, Loudd, 'Amwas, Bayt Habroun, Yafa et toute la région jusqu'à Gaza. La conquête de JérusalemEnsuite ABOU OUBAYDA marcha sur la Jordanie, réunit les armées et se dirigea vers Jérusalem. Il leur écrivit un puis les attendit. Mais ils refusèrent de se rendre. Il partit donc à leur rencontre, établit son camp à proximité d'eux et les assiégea. Lorsque le siège fut trop éprouvant pour eux, ils demandèrent la paix, ce qu'il accepta. Ils dirent : "Envoie un à ton gouverneur afin que ce soit lui qui nous donne le pacte de paix".
ABOU OUBAYDA yant écrit à l'Emir des croyants pour l'en informer, 'Omar réunit les grands compagnons et leur demanda leur opinion : devait-il s'y rendre ou non ? Ils lui suggérèrent tous d'y aller. C'est ainsi qu'il réunit une troupe et s'en alla après avoir nommé 'Ali Ibn Abi Talib, que Dieu l'agrée, à sa place au commandement de Médine l'Illuminée.
L'Emir des croyants entra à Jérusalem et c'est à ce moment là qu'eut lieu l'accord de paix entre les croyants et les chefs de la population de Jérusalem, moyennant le paiement de la jizyah - impôt - et d'autres conditions précises. Il fit mettre sur papier tous les points sur lesquels l'accord fut établi.
Lorsque l'Emir des croyants, 'Omar Ibn l-Khattab, que Dieu l'agrée, entra à Jérusalem avec l'extraordinaire armée des musulmans, il dégagea le Rocher et ordonna d'y construire une mosquée.
Passant près du Mihrab de Dawoud, l'alcôve située à la porte de la ville dans la fortification, il y accomplit une prière, récita la Sourat Sad et se prosterna. Ensuite il changea l'orientation de la mosquée en direction de la Ka'bah. C'est à cette époque-là que furent conquises toutes les régions des pays du Cham.
Puis, il nomma 'Alqama Ibn Hakim à la tête de la moitié de la Palestine et fit de Ar-Ramlah sa capitale; d'autre part il nomma 'Alqamah Ibn Mahriz à la tête de l'autre moitié et l'installa à Jérusalem. La désignation de 'Othmân comme successeur'Omar avait désigné un collège de six illustres compagnons qui devraient choisir entre eux-mêmes celui qui lui succéderait et deviendrait le troisième calife.
Ce collège s'étant réuni, trois d'entre ses six membres expriment leur accord pour que quelqu'un parmi les autres soit calife : en fait ces trois membres remettent leur possibilité d'être nommé calife aux trois autres; restent donc IBN AWF ET OTHMANN et ALI . Ibn Awf se désiste lui aussi par rapport à la fonction de calife et propose à 'Othmân et à Alî de choisir le calife parmi eux.
Ils acceptent. Il se met à consulter pendant trois jours les compagnons présents à Médine. La troisième nuit, il réveille al-Miswar ibn Makhrama, l'envoie appeler AZ-ZOUBAIR et SA'AD avec qui il s'entretient. Puis il envoie al-Miswar quérir ALI avec qui il s'entretient longuement, puis 'OTHMANN avec qui il s'entretient longuement aussi
(Al-Bukhârî n°7207).
Il dit notamment à chacun de ces deux personnages : "Fais serment par Dieu que si tu es nommé dirigeant tu seras juste et si l'autre est nommé tu obéiras". (Al-Boukhârî n°3700) Sa mortIl est mort dans le mois de Dhou Al Hijjah de l'an 23H, à 63 ans. Sa description physiqueIl était grand, blanc de peau avec beaucoup de rougeur, la barbe fournie mais légère au niveau des favoris, très fournie au niveau des moustaches, l'iris des yeux très rouge. Ses méritesSelon ABOU HOURAYRA (رضي الله عنه), le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Il y avait dans les communautés qui vous ont précédés des hommes-inspirés de Dieu. S'il y a un tel homme dans ma nation, c'est bien 'Omar".(Al Boukhâri n°3282 et Mouslim n°2389)
On rapporte au sujet de Abou Mousa Al-Ach'ari (رضي الله عنه) qu'il dit : "Or voilà que quelqu'un faisait bouger la porte. Je dis : "Qui va là?" Il dit : "'Omar Ibn Al-Khattâb". Je dis : "Attends un peu!" Je vins auprès du Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم), le saluai et lui dis : "'Omar demande l'autorisation d'entrer".
Il dit :"Fais-le entrer et annonce-lui le Paradis".Je retournai à 'Omar et lui dis : "Tu peux entrer et le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) t'annonce le Paradis". Il entra donc et s'assit sur la margelle à gauche du Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم). Il plongea comme lui ses pieds dans le puits". (Al-Boukhâri, Mouslim)
Houdhayfa (رضي الله عنه) a rapporté que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Prenez exemple sur ceux qui viendront après moi : Abou Bakr et 'Omar !".(Tirmidhi et Al-Hakim)
Il dit encore : "s'il devrait y avoir un Prophète après moi, ça aurait été Omar". (At-Tirmidhi et Ahmad)
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh a placé la vérité sur la langue et dans le coeur de Omar".(Abou Dâwoûd, Tirmidhi, Ibn Mâja, Ahmad et Ibn Sa'd)
Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit aussi à 'Omar (رضي الله عنه) :"Dès que le Diable te voit prendre une voie, il en prend aussitôt une autre".Ibn 'Abbas (رضي الله عنهما) raconte : "'Ouyayna Ibn Hisn vint une fois à Médine chez son neveu Al Hourr Ibn Qays qui était parmi les rares personnes que 'OMAR rapprochait de lui. Les lecteurs du Coran formaient en effet l'entourage de 'Omar et étaient ses conseillers, qu'ils fussent en âge mûr ou des adolescents. 'Ouyayna dit à son neveu :
"Mon neveu! Tu es introduit auprès de 'Omar; demande-lui de m'accorder un audience!". 'Omar la lui accorda; une fois entré chez 'Omar, il lui dit : "Gare à toi, ô Ibn Al Khattab! Par Dieu tu ne nous donnes pas en abondance et tu ne juges pas équitablement entre nous". 'Omar se fâcha tellement qu'il était sur le point de le frapper de sa colère. Al Hourr lui dit alors : "Ô Prince des Croyants! Dieu Le Très-Haut à dit à Son Prophète :{Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.} (7/199)
et cet homme fait partie des insensés". Par Dieu! 'Omar, au simple rappel de ce verset, ne le transgressa pas d'un pouce. Il respectait en effet srccupuleusement les prescriptions du Livre de Dieu exalté". (Al-Boukhâri)
al abbas ibn al-moutalib (رضي الله عنه) a dit : "J'ai été un voisin de 'Omar Ben Al-Khattab. Je n'ai jamais vu dans ma vie un homme meilleur que lui. Il veillait ses nuits en priant, ses jours en jeûnant et il vaquait aux besoins des gens.
Quand il mourut, j'ai demandé à Dieu de me le faire voir en songe. En effet, une certaine nuit, je l'ai vu venant du marché de Médine, je l'ai salué et il m'a rendu le salut, puis je lui ai dit : "Comment vas-tu?" "Bien", m'a-t-il répondu. En lui demandant sur ce qu'il a trouvé, dans l'autre monde, il m'a dit : "Je viens maintenant de rendre compte de toutes mes oeuvres. Si je n'avais pas trouvé un Seigneur Miséricordieux, j'aurais été parmi les perdants". (Abou Na'im)
ibn 'omar (رضي الله عنهما) a dit : "Je n'ai jamais entendu 'Omar (رضي الله عنه) dire à propos d'une chose : "Je crois que c'est ainsi", sans qu'elle ne fût exactement ainsi".
http://mouslim.over-blog.org/article-5862823.html | |
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