El 'Ilm L'apprentissage de la science religieuse islamique selon la compréhension des pieux prédécesseurs |
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| concernant le beau frère (frère du mari) | |
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Oum Mouqbil Gérante
Nombre de messages : 9268 Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: concernant le beau frère (frère du mari) Ven 26 Déc 2008 - 10:59 | |
| « Qu’en est-il du beau-frère de la femme ? - Le beau-frère, c’est la mort ! »
Al-Imâm Muhyî ad-Dîn Abî Zakaria Yahya Ibn Charaf an-Nawawî D’après ‘Uqba Ibn ‘Âmir le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Evitez d’entrer chez les femmes ». Et un homme issu des Ansar lui dit : « Qu’en est-il du beau-frère de la femme ? » - « Le beau-frère, c’est la mort. » [1]L’Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) dit :Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le beau-frère, c’est la mort. » Al-Layth Ibn Sa’d dit : Le beau-frère [al-Hamoû] c’est le frère du mari et ce qui fait partie des proches du mari comme les fils de l’oncle et ce qui y ressemble. Il y a unanimité des linguistes [Ahl al-Lougha] sur le fait que : « al-Ahmâ » sont les proches parents du mari [al-Aqârib], comme son père, son frère, son neveu, son cousin, et autres qu’eux.
Quant à la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) : « Le beau-frère, c’est la mort. » elle signifie : que [dans la fréquentation de la femme de son frère] cela devrait lui inspirer une plus grande peur pour le potentiel mal que cela peut lui causer. En effet, la tentation qui risque de résulter de sa présence est plus grande en raison de la possibilité qui lui est donnée de s’approcher de la femme de son frère et de rester seul avec elle sans susciter de répréhension. Ce qui n’est pas le cas pour une personne étrangère [à la famille].
Et ce qui est voulu à travers le terme « al-Hamoû » ici, c’est les proches parents du mari autres que ses parents et ses enfants. Car assurément, ses parents et ses enfants sont des « Mouhâram » [personnes avec qui le mariage est interdit] pour son épouse. Et il leur est donc permis de rester seuls avec elle ; ils ne peuvent pas être qualifiés de cause « de mort » [al-Mawt]. Quant aux frères, neveux, oncles, cousins et autres qu’eux, ils ne sont pas des « Mahrâm ».
Les gens ont l’habitude de faire preuve d’indulgence à leur égard et de les laisser seuls avec les femmes de leurs frères. Ce qui constitue « la mort » [comme mentionnée dans le hadîth]. La présence du beau-frère mérite plus d’être interdite que celle d’un étranger à cause de ce que nous avons rappelé, et ce que je viens de mentionner est ce qui est le plus juste [as-Sawâb] du sens voulu du hadîth.
Et ce qui est rappelé par al-Mâzarî [sur ce hadîth] qui fait mention du fait que ce qui est voulu [dans ce hadîth] à travers « al-Hamoû » [le beau-frère], c’est le père du mari, et il dit : « l’interdiction est liée au père du mari. » Mais c’est un « Mahram », comment peut il être étranger ? Cette parole est caduque [Fâssid] et rejetée [Mardoûd]. Il n’est pas permis de prendre le hadîth dans ce sens. Il est dit de al-Qâdhî d’après Abî ‘Ubayd que le sens voulu dans « Le beau-frère, c’est la mort. » est qu’il meurt et qu’il ne fasse pas cela. C’est aussi une parole caduque [Fâssid]. Plutôt, ce qui est le plus juste [as-Sawâb], c’est ce qui a été avancé précédemment [dans l’explication du hadîth].
Ibn Al-‘Arabî dit : c’est une expression utilisée par les Arabes dans le même sens qu’ils disent : « le lion, c’est la mort ! » c’est-à-dire que sa rencontre est à l’exemple de la mort. Al-Qâdhî dit : le sens voulu dans l’isolation avec le beau-frère [al-Ahmâ] est que le fait de rester seuls peut provoquer la tentation [Fitnah] et la perdition dans la religion, d’où la comparaison de cette situation à la mort [al-Mawt]. Cette tournure [le beau-frère, c’est la mort] souligne la gravité de la chose [...] [2]
Notes : [1] Rapporté par al-Bukhârî - n° 4934 et par Muslim - n° 2172 [2] Kitâb « al-Minhâdj Charh Sahîh Muslim » de L’Imâm An-Nawawî, vol-14 p.378-379http://manhajulhaqq.com/spip.php?article392 | |
| | | Oum Mouqbil Gérante
Nombre de messages : 9268 Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: concernant le beau frère (frère du mari) Ven 26 Déc 2008 - 11:02 | |
| Deux frères mariés habitant dans un seul appartement
Shaykh Ibn ‘Uthaymîne
Question :
Est il permis aux femmes de découvrir leur visages , devant le mari de l'autre sachant que l'autre et vertueux .
Réponse :
Si les familles , vivent ensemble , alors il est obligatoire , de porter le voile , devant ceux qui ne sont pas leur mahram , ( personne avec qui elle n 'ont pas le droit de se marier ) .
Il n 'est pas permis pour la femme d 'un frère de se dévoiler devant le frère de son mari , car son frère est comme tout autre homme , dans la rue qui peux la voir et qui ne lui est pas interdis , au mariage .
[...] Il n’est aussi pas permis au frère [du mari de la femme] de se retrouver seul avec elle, quand son mari est à l’extérieur de la maison. C’est un problème qui touche beaucoup de personne, à l’exemple des frères qui vivent dans la même maison et que l’un des d’eux se marie. Il n’est pas permis pour celui qui se marie de laisser sa femme avec son frère s’il sort travailler ou étudier, car le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :« Aucun homme ne doit s’isoler avec une femme [non-mahrâm]. » Et il a dit :« Méfiez-vous d’entrer parmi les femmes. » Ils ont dit :
« O Messager d’Allâh, et qu’en est-il du beau-frère ? » Il dit :« Le beau-frère, c’est la mort [aussi grave que la mort]. »Il y a toujours des questions liées à l’adultère [Zinah] dans de telles situation, l’homme sort et laisse sa femme et son frère dans la maison, alors Chaytân [Satan] les tente et ils commettent l’adultère - Et on recherche la protection d’Allâh contre cela.
Et commettre l’adultère avec la femme de son frère est pire que de le faire avec celle de son voisin, plus encore, c’est plus terrible que cela.
Dans tous les cas, ce que je veux dire par ces mots, c’est que c’est une chose pour laquelle je me décharge de la responsabilité auprès Allâh.
Il n’est pas permis pour la personne de laisser sa femme auprès de son frère dans la maison seule, peu importent les circonstances, quand même son frère est le plus sûr des gens et le plus digne de confiance des gens, Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule, et le désir sexuel ne fait pas de liens, et plus particulièrement parmi les jeunes.
Ceci dit, que devrions nous faire si deux frères vivent dans la même maison et que l’un d’eux se marie ?
Est-ce que cela veut dire que quand il le sort, il doit sortir avec sa femme pour travailler avec lui ?
La réponse est non, mais la maison peut être divisée en deux, une partie pour le frère dans laquelle il reste seul, avec une porte qui peut être fermée à clé que le mari peut prendre avec lui quand il sort pour travailler.
Et la femme sera donc ainsi dans une partie séparée de la maison et le frère sera dans une autre partie séparée de la maison.
Mais il est possible que le frère dise à son frère : « Pourquoi est-ce que tu fais cela ? Est-ce que tu n’as pas confiance en moi ? » La réponse à cela est de lui dire : « Je fais ceci dans ton propres intérêt, car certes Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule. Il se peut qu’il te tentera et qu’il incitera ton âme au point de te vaincre ou t’affaiblir, faire dominer tes désirs sur ta raison, dans quel cas tu tomberas dans l’illicite. Je fais cela pour te protéger. Et cela est dans ton intérêt aussi bien que pour moi. » S’il se fâche à cause de cela - Il faut le laisser dans son irritation et il ne faut pas s’inquiéter.
Cette question à laquelle [je réponds] et vous avertis me décharge de responsabilité auprès d’Allâh, et certes votre compte sera auprès Allâh - ‘Azza wa Djal. [...]
__________________
Ibn al-Djawzî a dit :
« Par Allâh, J’imagine l’arrivée au Paradis et l’éternité du séjour sans maladie, sans salivation [crachat], sans sommeil, sans calamité, mais au contraire, dans une santé permanente, avec des satisfactions ininterrompues et sans troubles, dans un bien-être toujours renouvelé et sans cesse augmentée.
J’imagine tout cela et je m’impatiente. Mon âme éprouverait presque des difficultés à l’admettre si la Loi ne l’avait attesté ! Car on ne sait que ces demeures ne seront gagnées que dans la mesure de l’effort déployé ici-bas [...] » [1]
[1] Kitâb « Sayd ul-Khâtir » de Ibn al-Djawzî, p.345
SOURCE : manhajulhaqq | |
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