Les sagesses du Siwak
Sheykh Abd al Mouhsin al Abbad
Paroles du Sheykh : Et il est rapporté du Prophète
, comme cela est rapporté dans sounnan Nassâï, qu’Il
a dit :
« Le siwak est une purification pour la bouche et une satisfaction du Seigneur », c’est-à-dire qu’il contient un bénéfice mondain : la purification de la bouche, ainsi qu’un bénéfice qui est à la fois mondain et pour l’au-delà : une satisfaction du Seigneur.
Car la satisfaction du Seigneur contient un bénéfice qui est à la fois mondain et pour l’au-delà, et cela contient le bonheur de ce bas-monde et de l’au-delà.
Le Prophète
dans ce hadith, le hadith rapporté par an-Nassâï, il contient la clarification de la législation et de la sagesse du siwak : il contient une purification, un nettoiement, une bonne odeur et il contient également la satisfaction d’Allah soubhânahou wa ta’âlâ.
Il
a dit :
« Le siwak est une purification pour la bouche et une satisfaction du Seigneur », il y a dans cela la liaison entre le bénéfice rapide et le bénéfice éternel.
Le bénéfice rapide est dans le fait qu’il s’agit d’une purification pour la bouche et le bénéfice rapide et éternel est dans le fait qu’il s’agit d’une satisfaction d’Allah soubhânahou wa ta’âlâ, car la satisfaction d’Allah continent le bénéfice rapide et éternel.
Et une chose semblable à celle-ci, c’est-à-dire la liaison entre les deux bénéfices : rapide et éternel, ce qui est rapporté d’Omar - qu’Allah ta’âlâ l’agrée - dans la maladie de sa mort, lorsqu’il fût poignardé par le mazdéen et cela concrétisa ce font informa le Prophète
sur le fait qu’il soit un martyr, également Allah a exaucé son invocation sur le fait qu’il obtient le statue de martyr sur le sentier d’Allah et que cela se produit dans la cité du messager d’Allah
car il fît cette invocation lors de l’un de ces voyages, et cela se trouve dans sahih al Boukhâri, il a dit : « Ô Allah pourvoit-nous du martyr sur ton sentier et fais que ma mort soit dans la cité de ton messager
», et Allah lui a concrétisé cela, il fût poignardé alors qu’il - qu’Allah l’agrée - présida les gens lors de la prière du Fajr, un homme mazdéen le poignarda, et il resta des jours alors que son ventre était ouvert.
Lorsqu’il - qu'Allah l'agrée - buvait du lait, il serait de son ventre, lorsqu’il buvait de l’eau elle sortait de son ventre. Et un jour il était éveillé et les gens lui rendaient visite, parmi ceux qui le visitèrent il y avait un jeune homme qui vint à lui et lui fît des éloges.
Il lui dit : « grand bien sur toi, Ô émir des croyants, tu étais le compagnon du messager d’Allah
et quel compagnon tu étais, puis tu fus le compagnon d’Abou Bakr puis tu as pris le pouvoir puis le martyr » et il lui a cité des choses pour faire son éloge, Il - qu'Allah l'agrée - lui a dit :
« Je pense que cela ne sera ni pour moi ni contre moi », et cela fait partie de la modestie, la modestie des alliés d’Allah comme Allah ‘aza wajal a dit :
« Ceux qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs coeurs sont pleins de crainte (à la pensée) qu’ils doivent retourner à leur Seigneur ». (sourate 23, verset 60)
Lorsque l’enfant est parti, alors que son vêtement touchait le sol, il dit :
« rappelez-moi l’enfant », ils le ramenèrent vers lui et il lui dit :
« Ô le fils de mon frère, soulève ton vêtement, cela est meilleur pour ton vêtement et contient plus de piété vis-à-vis de ton Seigneur ».
« Meilleur pour ton vêtement » c’est-à-dire qu’il ne salira pas et qu’il ne sera pas atteint par une impureté si tu le soulève et ceci est le bénéfice rapide et un bénéfice mondain.
Et le bénéfice rapide et éternel se trouve dans sa parole
« contient plus de piété vis-à-vis de ton Seigneur » car la peur d’Allah ‘aza wajal contient les bénéfices mondains et les bénéfices de l’au-delà.
Comme Allah ‘aza wajal a dit :
« Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, et lui accordera ses dons par (des moyens) sur lesquels il ne comptait pas » (sourate 65, versets 2-3)
Et Il ‘aza wajal dit :
« Et craignez Allah, alors Allah vous enseigne » (sourate 2, verset 282).
Et Il ‘aza wajal dit :
« Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal) » (sourate 8, verset 29)
Et Il - qu’Allah l’agrée - l’a orienté à ce bénéfice rapide et éternel, en disant :
« Soulève ton vêtement, cela est meilleur pour ton vêtement et contient plus de piété vis-à-vis de ton Seigneur ».
Cela est totalement similaire à sa parole
:
« Le siwak est une purification pour la bouche et une satisfaction du Seigneur », un bénéfice du bas-monde ainsi qu’un bénéfice du bas-monde et de l’au-delà (en même temps). Et ‘Omar - qu’Allah l’agrée - a dit cette parole malgré l’adversité dans laquelle il se trouvait.
Et malgré l’adversité dans laquelle il se trouvait, il n’a pas été négligent d’attirer l’attention sur une mauvaise chose et d’ordonner le bien et d’interdire le mal malgré l’adversité dans laquelle il se trouvait.
Et la personne à qui il a attiré l’attention est une personne qui a fait énormément son éloge, mais lorsqu’il a vu cette mauvaise chose, il lui a attiré l’attention sur cela.
Et ceci nous prouve qu’il faut attirer l’attention sur les choses illicites et qu’il ne faut pas être négligent sur certaines choses, comme il est dit à cette époque.
Certaines expressions qui contiennent une erreur telles que : « La religion contient des épluchures et des choses essentielles », « certaines personnes discutent à propos des épluchures et délaissent les choses essentielles ».
Ceci est une parole nulle, la religion entière est essentielle et ne contient pas d’épluchures. Et si ‘Omar - qu’Allah l’agrée - dans ce sujet, le fait de laisser traîner son vêtement sous la cheville, le fait d’attirer l’attention sur l’interdiction de cela ainsi que l’éloignement de cela, et ceci malgré l’adversité dans laquelle il se trouvait et malgré la grave maladie dans laquelle il se trouvait, et qu’il attire l’attention sur cela, cela nous prouve qu’il est obligatoire de prendre soin de toutes les affaires de la religion, mais comme cela est connu, lorsqu’il y a des choses regroupées, il faut commencer par la chose la plus importante puis la suite.
Et s’il y a une chose grave qui s’est produit chez la personne ainsi qu’une autre chose mais de moindre importance, comment pourrait-on discuter de l’affaire de moindre importance et délaisser l’affaire grave.
Il est obligatoire de commencer par l’affaire grave, puis après cela on passe à la suite, comme par exemple ce qu’ont fait les nobles messagers.
Chacun des prophètes appelaient à l’adoration d’Allah, seul sans associés. Puis après cela, ils avertissaient contre les erreurs dans lesquelles étaient tombés leurs peuples.
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