Comment le musulman doit-il penser en réalité ?
Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh
Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a expliqué que le dilemme aujourd’hui, est que nous constatons que de nombreux musulmans s’engagent dans les paroles liées aux réalités ;
Soit dans la réalité politique,
ou en fait scientifique,
ou pour parler sur les Etats,
ou pour parler aux savants
ou sur les paroles des prêcheurs,
ou des mouvements islamiques,
ou aux jeunes,
ou adultes,
ou organismes de bienfaisance,
ou sur les paroles concernant le chemin permettant de secourir la Communauté,
ou comment sortir la Communauté de l’impasse où elle vit,
comment, et comment et beaucoup de choses encore ?
Mais nous constatons que beaucoup d’entre eux, dans chaque cas, tiennent leurs positions et ont sur chaque jugement un point de vue.
Cela contredit les fondements, les fondements légiférés qui exigent que la pensée soit établie sur le Livre et la Sounnah et ce sur quoi étaient les anciens pieux, et de tirer ce qu’il en est de l’approche générale des savants de la Communauté et des sages, car comme le Prophète – (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) l’a dit :
« Car ceux d’entre vous qui vivront après moi verront beaucoup de divergences. Vous devez donc suivre ma Sounnah et celle des Califes véridiques et bien guidés qui viendront après moi. » Et il a ajouté : «
Cramponnez-vous-y et tenez-y fermement »
Et ainsi de suite.
De fait, cette nation a nécessairement besoin d’aborder la pensée liée à la réalité présente, quelque soit la réalité présente qui a changé, quelque soit la situation qui a changé, il y a cent ans, cinq cents ans avant, mille ans, aujourd’hui ou demain, nous devons développer avec habilité une voie méthodique dans la façon de penser.
Par conséquent, la chose la plus importante est de se soucier de comment se secourir.
Ce qui n’est pas surprenant, c’est de se demander comment celui qui s’est détruit, s’est détruit ?
Ceci dit, ce qui surprend, comme l’ont dit les anciens pieux, est (de se demander) : «
Comment celui qui s’est secouru, s’est-il secouru ? »
Certains savants parmi les anciens pieux ont commenté cela comme étant les voies de la destruction et les voies de l’égarement.
Ainsi, ils ont dit :
«
Ce n’est pas (l’important) de se demander comment celui qui s’est détruit, s’est détruit.
Car les voies de Satan sont nombreuses, elles sont très nombreuses. Mais plutôt, ce qui est le plus surprenant, c’est de se demander comment celui qui s’est secouru, s’est secouru. »
Le plus important de ces moyens (de secours) se fait par l’aide d’Allâh – Djalla wa ‘Ala – et l’imploration de la conformité, c’est ce qui préserve. Ensuite, il faut que la personne accomplisse les causes (les moyens), et celles-ci consistent au fait de s’accrocher à la voie exemplaire, qui est la voie des anciens pieux.
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) avait attesté de leur intégrité et ce sur quoi ils étaient.
Ils constituent les meilleurs de cette Communauté :
« La meilleur des générations est la mienne, puis ceux qui viendront après eux, puis ceux qui viennent après eux. »
Nous devons donc être sur cette voie (méthodologique).
Copié:
http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article111