Les chants religieux (Anachid / Qasâ'id)
Sheykh Al Albani (رحمه الله)
Question : Quel est le jugement sur les chants religieux (Qasâ'id dîniyyah) à voix haute dans les mosquées lors des fêtes religieuses ?
Réponse : Tout d'abord, il n'existe rien en Islam appelé comme "chants religieux".
Deuxièmement, il est interdit de perturber les fidèles dans la mosquée, même si c'est avec des versets coraniques. Que devrait-il être dit alors sur les morceaux qui sont prétendument religieux ? Il sont même plus en droit d'être refusés.
Le prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :
« Ô les gens ! Quand vous êtes tous en train de parler avec votre Seigneur, ne vous dérangez pas les uns les autres, et surtout n'élevez pas les voix plus hautes que les autres, dans la prière en particulier. » (rapporté par Ahmad 3/94)
Il est dit dans une autre narration :
« ... lorsqu'il lit le Coran »Le questionneur : Ils comparent cela avec la poésie de Hassân ibn Thâbit.
Sheykh Al Albani :La poésie de Hassân ibn Thâbit ? Est-ce une chanson religieuse ? Je vous dis qu'il n'existe rien qui est appelé "chants religieux".
En ce qui concerne la poésie dans laquelle le messager est défendu, alors dites comme vous désirez, mais vous ne devriez pas la chanter et la laisser avoir un aspect religieux.
Elle devrait être lue de la même façon que lorsque vous mentionnez Allah et lui demandez la bénédiction et de la paix sur le messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم).
Le questionneur : Comment peut-il ne pas exister de chants islamiques et religieux lorsque quelqu'un chante sur l'Islam ou sur des personnes islamiques ?
Sheykh Al Albani :Est-ce que ce dont vous êtes en train de parler existait chez les salafs ?
Nous allons vous traiter avec clémence - qu'Allah vous pardonne, vous et moi -, est-ce que cette chose existait avec les salafs ?
Le questionneur : Quelle chose ?
Sheykh Al Albani :La chose à quoi vous faites référence...
Pourquoi ne parlez-vous plus ?
(tout le monde rigole)
Le questionneur : Le sujet de la poésie et des chants arabes.
Sheykh Al Albani :Veuillez m'excuser, je ne veux pas vous répéter votre discours antérieur. Je comprends ce que vous dites. Je veux que vous répondiez de manière concise à ma question : est-ce que cela était connu chez les salafs ?
Le questionneur : Dans le passé ? Non.
Sheykh Al Albani :On y est ! Vous commencez à parler, après avoir été silencieux.
Le questionneur : Non, je n'étais pas silencieux.
Sheykh Al Albani :Pas de soucis, pas de soucis (rires du sheykh).
source : Silsilat-ul-Hudâ wan-Nûr (15)
source :
https://www.islamsounnah.com/les-chants-religieux-sheikh-al-albani/