La mixité (al ikhtilat)
regroupement de fatawa relatives à la mixité (al ikhtilat) et autres nuisances
Sheykh Ahmad Najmi Questionneur : As salam ‘alaykoum wa rahmatuLlah.
Sheykh : Wa ‘alaykoum as salam wa rahmatuLlah.
Questionneur : Sheykh Najmi ?
Sheykh : Je suis là (avec toi).
Questionneur : BarakaLlahu fik ô Sheykh. Nous sommes des jeunes d’Algérie et nous souhaiterions te poser quelques questions, si cela est possible ?
Sheykh : Tafaddal (vas-y tu peux).
Questionneur : La première question tourne autour des études dans une université dont je vais te donner un aperçu. Nous avons en Algérie un institut dans la section des sciences islamiques. Je te décris cet institut afin que tu nous donnes le jugement quant au fait d’y étudier.
Il y a de la mixité dans la cour. Une seule et même entrée pour les hommes comme pour les femmes avec une forte propagation de dévergondage. À savoir que ce dévergondage est répandu partout, même dans les rues. La plupart des enseignants ne sont pas sur le manhaj (authentique). Ils s’en prennent aux adeptes du manhaj salafi tout en propageant leur manhaj corrompu. La ‘aqida établie est celle des ash‘arites. La ‘aqida ne s’étudie qu’au premier niveau (en première année) ou pour ceux qui s’y spécialisent. Le fiqh qui y est enseigné est le mâlikite. Certains de ceux qui dirigent les cours sont des femmes.
Telle est la description de cette université. Quel est donc le jugement sur les études en son sein, ô Sheykh ?
Sheykh : Wa Llahi, une telle chose, il faut que les salafis s’éloignent de cette université aussi longtemps que
(paroles incomprises…). Et ses dirigeants sont des gens des manhajs (égarés), ou bien la majorité de ses dirigeants. Et les salafis qui s’y trouvent, c'est-à-dire, y sont presque comme des opprimés.
Et que la ‘aqida qui y est reconnue est la ash‘ariya, la mixité y est présente et la débauche y abonde. Un appel à l’immoralité est en place.
Alors dans cette situation, ce que je vois c’est que l’individu s’éloigne avec sa religion vers ce qu’Allah lui facilitera comme mode de vie.
Questionneur : BarakaLlahu fik ô Sheykh !
Sheykh ‘Abd-al-Muhsin al-‘Abbad Question : L’enseignement dans nos pays, de la primaire jusqu’à l’université, est mixte. Nous est-il permis d’interdire les études à nos jeunes filles ?
Réponse : Ceci est permis et même… obligatoire ! il est obligatoire que vous leur interdisiez les études. Et il convient que vous vous efforciez de créer des écoles non-mixtes.
Quant à la mixité entre les jeunes garçons et les jeunes filles, il n’y a dans ceci que désagréments et adversité. Et les gens qui l’ont déjà vécu le savent. Ils sont d’ailleurs sur ceci plus connaisseurs que nous !
Sheykh Zayd al-Madkhali Question : J’étudie dans une université mixte. Je suis les cours par correspondance pour éviter la mixité. Cependant, je ne sais pas si les examens se dérouleront dans la mixité et mes parents attendent mon diplôme avec impatience. Que me conseillez-vous ?
Réponse : Il n’est pas permis au jeune d’étudier dans les universités mixtes entre les jeunes garçons et filles. Sinon il tombera dans l’interdit dès son plus jeune âge, grandira et vivra dans l’interdit. Il doit étudier la science dans un endroit autre que les universités mixtes. Il ne lui est pas permis d’accepter de tomber dans l’interdit au nom de l’apprentissage et de l’étude de la science.
Sheykh Rabee‘ ibn Hadi al-Madkhali Questionneur : L’université islamique en Algérie, ô Sheykh. Tu sais qu’il y a de la mixité.
Sheykh : Oui.
Questionneur : Les jeunes, c'est-à-dire. Chez nous dans l’université, l’université Kharrûbah dans la capitale, il y a une section pour les lois islamiques et une section pour l’économie.
Il se peut que le jeune se voit tomber dans la tentation. C'est-à-dire qu’il croise des jeunes filles dénudées. Donc certains se privent d’y étudier et d’autres ne font acte de présence que pour les examens. Nous ne savons pas, ô Sheykh, est-ce que vous conseillez qu’ils n’y étudient pas.
C'est-à-dire qu’ils étudient seulement
(mot incompris…). Car tu sais pour que la personne obtienne un poste d’imam, un diplôme est de rigueur.
Sheykh : Donc les études sont pour certaines fins matérielles ?
Questionneur : Non. Ce que je veux dire c’est pour qu’il devienne imam.
Sheykh : Par Allah, les savants pour nous sont Ibn Baz et autres. Ils sont les savants de ce pays et la vérité est avec eux. BarakaLlahu fik.
Les études dans un lieu où il y a de la mixité sont interdites. Il est impératif aux mouslims de purifier leur conduite – barakaLlahu fikoum – et la terre d’Allah est bien immense, les possibilités sont disponibles.
Il est possible dans n’importe quel pays islamique d’instaurer des écoles propres aux femmes et des écoles propres aux hommes, tout comme cela est mis en place dans ce pays. Cela est présent dans d’autres pays.
Nous avons été informé que même en Amérique ils tentent de séparer entre les hommes et les femmes, pour ce que la mixité provoque comme désordre n’ayant ni début ni fin.
Donc, moi, si je viens pour apprendre le fiqh et que je tombe dans la fornication et dans ce qui y ressemble, dans la décadence et dans la maladie du cœur, puis dans les calamités et que je me vois dominer par mes plaisirs charnels… Mets-moi un vieillard au milieu de belles femmes, il ne s’en verrait pas épargné.
C’est pour cela que ‘Oubâdah ibn Sâmit nous dit à la fin de sa vie :
« Par Allah, certes un tel homme est déjà mort. Mais je jure par Allah qu’il m’est préférable de tomber du ciel que de me retrouver seul isolé avec une femme. » BarakaLlahu fik.
Comment peut-il s’asseoir à côté d’elle ? Côte à côte, cuisse contre cuisse, épaule contre épaule… qu’elle rigole, qu’elle folâtre. Qu’il sorte, l’entrée de l’université est sa sortie à elle. Qu’il emprunte son lieu de passage tout en la faisant rire.
Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :
« L’œil fornique sa fornication est le regard. La main fornique et sa fornication est le toucher. Le pied fornique et sa fornication est le marcher » jusqu’à ce qu’il dise :
« Tout cela est de la fornication. Le sexe croit tout cela ou le dément. »Tout cela est de la fornication. Combien de regards s’échangent, combien de faits ? Combien de fois fornique-t-il dans la journée ? Combien de fois ?
Questionneur : Des centaines de fois ô Sheykh !
Sheykh : Quelle est cette religion que tu cherches à étudier ? Quelle est cette science que tu recherches ?
Ils (les gens) recherchent des savants qui leur enseignent dans les mosquées.
(mot incompris) Allah fera qu’ils s’en passent en leur donnant mieux. Aujourd’hui dans les écoles salafiya au Yémen, ils ne recherchent pas de diplôme. Ils ne veulent que la science. Ils veulent la science et sa mise en pratique.
Alors Allah leur accorde de ses grâces. Les élèves sont très nombreux et leur nombre est considérable et ne fait que s’accroître et ainsi de suite. Ils se passent des diplômes et des paroles dénuées de sens. Alors qu’ils cherchent des savants
(mot incompris).
Il s’y trouve là-bas des étudiants.
(mot incompris) que certains de ceux qui sortent des universités, ils ouvrent des cours pour les jeunes dans les écoles. Ils leur enseignent la science des salafs, le Livre d’Allah, la Sounnah de Son messager, la ‘aqida, les obligations (ou les règles de l’héritage), le fiqh. Et ainsi de suite, le tafsir. Ils leur enseignent toutes ces choses.
Ils sortent après quelques jours en meilleurs savants que ceux qui sortent des universités. BarakaLlahu fikoum. Quoi ! il ne trouve pas la science si ce n’est que par le biais de ces universités ?
Questionneur : Non ô Sheykh. À la base, il n’y acquiert même pas de science.
Sheykh : Il n’obtient pas de science ! Khlâss (c’est réglé) !
Questionneur : Car la ‘aqida est ach‘arite et la doctrine mâlikite.
Sheykh : La doctrine y est mâlikite. S’ils prenaient la science de ses sources authentiques comme l’ont fait les premiers. Par Allah, il s’y trouve beaucoup de science profitable. Et beaucoup de machâïkh s’y sont opposés à (des points de) la doctrine mâlikite. S’ils s’étaient tenus à ça ils auraient trouvé l’ordre d’Allah facile.
Source :
https://www.youtube.com/watch?v=wa2wAno0icU&ind