Je suis une femme qui aime les mosquées mais qui ne peut m’y rendre car nos maisons sont préférables: suis-je malgré tout comptée parmi les sept ombragés par Allâh le jour où il n’y aura pas d’ombre autre que la Sienne ?
Shaykh Ibn Bâz qu'Allah lui fasse miséricorde.
Question: j’aime les mosquées, je les aime énormément car elles sont les maisons d’Allâh. Mais, je ne m’y rends pas car je suis une femme et qu’il n’est pas recommandé aux femmes de se rendre aux mosquées. Suis-je alors comptée parmi les sept qu’Allâh ombragera de Son ombre le jour où il n’y aura pas d’ombre autre que la Sienne?
Réponse Shaykh Ibn Bâz: nous te l’espérons puisqu’il t’a été religieusement prescrit que ta demeure est préférable. Si le Messager ﷺ n’avait pas prescrit aux femmes de prier à la maison, tu te serais précipitée aux mosquées mue par l’amour que tu leur portes.
Lorsque celui qui a une excuse -à l’instar du malade, de l’infirme etc- a l’intention de prier à la mosquée, il aurait aimé prier à la mosquée s’il n’y a pas eu son empêchement, il obtient la même récompense que les prieurs à la mosquée. De même en est-il pour les femmes qui désirent prier à la mosquée si Allâh ne leur avait pas prescrit de prier à la maison, elles sont en récompense parmi ceux qui observent strictement la prière à la mosquée et elles font partie des sept qu’Allâh ombragera de Son ombre, car elles convoitent d’y prier sauf qu’Allâh leur a prescrit de prier à la maison. Et ce qui tend à le prouver est sa parole ﷺ dans le hadîth authentique: «
lorsque le serviteur tombe malade ou voyage, Allâh lui inscrit ce qu’il avait l’habitude de faire alors qu’il était en bonne santé,résident ». Allâh lui accorde donc la récompense de ceux qui jeûnent alors qu’il n’a pas jeûné empêché qu’il l’était par la maladie et le voyage.
Et il ﷺ a également dit lors de l’expédition de Tabûk: «
il y a des gens se trouvant à Médine, vous n’avez pas effectué un pas ni traversé une vallée sans qu’ils ne soient avec vous » et dans une version «
sans qu’ils ne soient avec vous en récompense ». Les compagnons demandèrent: «
alors qu’ils se trouvent à Médine ? ». Le Prophète de répondre: «
tout en se trouvant à Médine, une excuse les ayant retenu » et dans une version «
la maladie ».
Cela prouve donc que celui qui a été religieusement empêché d’accomplir un acte, alors qu’il aurait aimé l’accomplir n’eusse été l’empêchement, est compté parmi ceux qui l’ont accompli et qu’il a la récompense comme ceux l’ayant accompli.
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