Le traitement de l'ardeur du malheur et la tristesse qu'il engendre
L'imam Ibn Al-Qayyim (رحمه الله)
Allah (سبحانه وتعالى) , dit :
وَبَشِّرِ ٱلصَّٰبِرِينَ ٱلَّذِينَ إِذَآ أَصَٰبَتْهُم مُّصِيبَةٌۭ قَالُوٓا۟ إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّآ إِلَيْهِ رَٰجِعُونَ أُو۟لَٰٓئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَٰتٌۭ مِّن رَّبِّهِمْ وَرَحْمَةٌۭ ۖ وَأُو۟لَٰٓئِكَ هُمُ ٱلْمُهْتَدُونَ
" Et annonce la bonne nouvelle aux endurants qui disent, lorsqu'un malheur les atteint: " Nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons." Ceux-là recevront les éloges de leur Seigneur, ainsi que sa miséricorde, et ils sont les biens guidés."(1)
On rapporte que le prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :
" Pas une personne n'est atteint d'un malheur et ne dit: " Nous sommes à Allah et c'est à Lui que nous retournerons. Ô Allah, récompense-moi dans mon malheur, et remplace-le par une chose meilleure" sans qu' Allah ne la récompense dans son malheur et ne lui remplace cela par une chose meilleure."(2)
Ces paroles comptent parmi les meilleurs remèdes pour celui qui est frappé d'un malheur, et parmi les plus utiles pour lui dans cette vie et l'au-delà, car elles contiennent deux grands fondements qui, s'ils sont bien compris par le serviteur, le consoleront de son malheur:
Le premier est que le serviteur, sa famille et ses biens appartiennent en vérité à Allah qui les a octroyés au serviteur comme un prêt. Ainsi, s' Il le lui reprend, Il est semblable au prêteur qui reprend ses biens à l’emprunteur. De plus, cela est entouré de deux néants: avant et après. La propriété du serviteur est une jouissance d'un prêt pour un temps court. Aussi, ce n'est pas lui qui a fait sortir ceci du néant, afin que cela lui appartienne véritablement, et il n'est pas non plus celui qui le protège des fléaux après son existence, ni même encore celui qui maintient son existence. Il n'a aucune influence sur cela, ni véritable possession. Également, il en jouit de la manière dont on le lui ordonne, tel l'esclave auquel on ordonne et interdit, il n'en jouit ps comme le véritable propriétaire, et c'est pourquoi il ne peut en jouir que d'une manière conforme à l'ordre du véritable propriétaire.
Le deuxième est que la destination finale du serviteur et son lieu de retour est auprès d' Allah, son véritable Maître, et il devra nécessairement laisser ce bas monde derrière lui et venir à son Seigneur seul, tel qu'Il l'a créé la première fois. Sans famille, sans biens, sans tribu, mais uniquement avec ses bonnes et mauvaises actions. Si c'est là le commencement du serviteur, son attribution, et sa fin, comment peut-il se réjouir de l'existence d'une chose ou de l’absence d'une autre? Ainsi, sa réflexion sur sa création et son lieu de retour compte parmi les meilleurs remèdes à cette maladie. Egalement parmi les remèdes est qu'il sache que ce qui l'a atteint ne pouvait l'éviter, et que ce qui l'a évité n'aurait su l'atteindre. Allah (سبحانه وتعالى) dit :
مَآ أَصَابَ مِن مُّصِيبَةٍۢ فِى ٱلْأَرْضِ وَلَا فِىٓ أَنفُسِكُمْ إِلَّا فِى كِتَٰبٍۢ مِّن قَبْلِ أَن نَّبْرَأَهَآ ۚ إِنَّ ذَٰلِكَ عَلَى ٱللَّهِ يَسِيرٌۭ لِّكَيْلَا تَأْسَوْا۟ عَلَىٰ مَا فَاتَكُمْ وَلَا تَفْرَحُوا۟ بِمَآ ءَاتَىٰكُمْ ۗ وَٱللَّهُ لَا يُحِبُّ كُلَّ مُخْتَالٍۢ فَخُورٍ
"Il n y a aucun malheur sur terre ni en vous mêmes, sans que cela ne soit écrit dans un Livre avant que Nous ne fassions arriver (ce malheur); et cela est facile à Allah. Afin que vous ne vous attristiez pas pour ce qui vous a échappé, ni ne vous vantiez pour ce qu'Il vous a donné. Et Allah n'aime pas tout présomptueux plein de gloriole"[/color] (3)
Parmi les remèdes est de contempler ce qui l'a frappé, et il constatera que son Seigneur a gardé pour lui une chose similaire ou meilleure, et qu'Il lui a réservé – s'il patiente – ce qui est plusieurs fois meilleur que d'échapper à ce malheur, et que s'il l'avait voulu, il aurait fait en sorte que ce malheur soit plus grand que ce qu'il n'est.
Parmi les remèdes est d'éteindre le feu du malheur, par la fraîcheur de la consolation des gens malheureux, et qu'il sache que la situation est partout la même. Qu'il regarde à droite, il ne verra qu'épreuve; puis qu'il regarde à gauche, il ne verra que malheur. S'il fouillait le monde, il trouverait parmi eux que des éprouvés, par la perte d'un être cher ou l'arrivée d'une chose détestable. Les maux de ce bas monde sont comme un rêve ou une ombre passagère: si ce bas monde fait rire un peu, il fait pleurer beaucoup, s'il réjouit un jour, il afflige longtemps, s'il s'offre un peu de jouissance, il en prive beaucoup, pas une maison n'est remplie de bienfaits sans être remplie par la suite de larmes, et il n'offre pas un jour de bonheur sans cacher un jour de malheur. Ibn Mas'ud (رضي الله عنه) a dit :
" A tout bonheur correspond un motif d'affliction. Et toute demeure remplie de bonheur devra nécessairement un jour se remplir de larmes." Ibn Sirîn a dit :
" Pas un rire sans qu'il ne soit suivi de pleurs." Hind Bint An-Nu'man a dit: " Je nous ai vus parmi les plus puissants et plus riches des gens; puis le soleil n'était pas encore couché que je nous ai vus parmi les plus faibles des gens. En vérité, Allah ne rempli pas une demeure de bonheur, sans le remplie ensuite de pleurs."
Un homme lui demanda de lui parler d'elle et elle répondit: " Un jour, il n'y avait pas un arabe sans qu'il ne nous sollicite, puis au soir venu, il n' y avait pas un arabe sans qu'il n'éprouve pour nous de la pitié." Un jour, sa sœur Hurqah Bint An-Nu'man pleura, alors qu'elle était dans sa période de puissance, et on lui demanda: " Qu'est ce qui te fait pleurer? Quelqu'un t'a-t-il fait du mal?" elle répondit: " Non, mais j'ai vu ma famille vivre dans l'abondance, et il est rare qu'une demeure ne soit remplie de joie, sans être remplie par la suite de tristesse."
Ishâq ibn Talhah dit: " Je l'ai visité un jour, et je lui ai dit: Comment as-tu vu les larmes des rois? Elle répondit: " Notre situation aujourd’hui est meilleur qu'hier. Nous trouvons dans les livres qu'aucune famille ne vit dans l'aisance, sans éprouver par la suite les larmes. Le temps ne montre pas aux gens un jour qu'ils aiment sans leur cacher un jour qu'ils détestent."
Alors que gouvernons les gens par notre ordre,
Nous sommes désormais parmi eux des vaisseaux qui travaillons
Fi cette vie dont les bienfaits ne durent pas
Et se renverse tantôt en notre faveur, tantôt à notre encontre
Parmi les remèdes est de savoir que l’impatience ne le repousse pas, voire même l’augmente, et elle est en vérité une augmentation du mal.
Parmi les remèdes est de savoir que la perte de la récompense de la patience et de l'acceptation que sont la prière, la miséricorde, la guidée qu' Allah a accordée pour la patience et le retour vers Allah est plus grande que le malheur.
Parmi les remèdes est de savoir que l'impatience réjouit son ennemi, offense son ami, fâche son Seigneur, réjoui son démon, annihile sa récompense, et affaiblit son âme. Mais s'il endure et espère la récompense, il affaiblira son démon, le renverra perdant, satisfera son Seigneur, réjouira son ami, offensera son ennemi, il endurera pour ses frères, et les consolera avant qu'il le consolent. C'est là la fermeté et la plus grande perfection, et non de se frapper le visage, de déchirer ses vêtements, d'invoquer par l malheur et la ruine, et de s'irriter contre la prédestination.
Parmi les remèdes est de savoir que ce qui suit la patience et l'espoir en ce qui est auprès d' Allah comme délices et joies est beaucoup plus grand que ce qu'il obtiendrait par la permanence de la chose par la perte de laquelle il a été éprouvé. Lui suffit la demeure de louange qu'on lui construit au Paradis, en récompense de ses louanges adressés à son Seigneur, ainsi que son retour ver lui. Qu'il regarde quel malheur est plus grand? La malheur d'ici-bas ou le malheur de la perte de la demeure de louange au Paradis éternel? On rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit:
" Au jour de la résurrection des gens espéreront que leur peau eut été coupée aux ciseaux dans la vie d'ici-bas, en voyant la récompense des gens éprouvés." (4)
Un pieux prédécesseur a dit: " Sans les malheurs d'ici-bas, nous arriverons ruinés au jour de la Résurrection."
Parmi les remèdes est d'apaiser son cœur par le parfum de l'espoir d'une contrepartie venant d' Allah, car il y a une compensation à toute chose sauf Allah, comme on dit:
Toute chose perdue, tu y trouveras une compensation
Mais, si tu pers Allah, il n y a pour Lui aucune compensation
Parmi les remèdes est de savoir qu'il obtiendra du malheur ce que cela provoquera chez lui: celui qui agrée obtiendra l'agrément, et celui qui se courrouce obtiendra le courroux. Tu en obtiendras ce que cela provoquera en toi, alors choisis le meilleur ou le pire des sorts. Si le malheur provoque chez lui le courroux et mécréance, il sera inscrit dans le registre des négligents. Si cela provoque chez lui plainte et impatience, il sera inscrit dans le registre des gens trompés. Si cela provoque chez lui opposition à Allah et critique de sa sagesse, il aura frappé à la porte de l'athéisme ou l'aura affranchie. Si cela provoque chez lui patience et endurance pour Allah, il sera inscrit dans le registre des patients. Si cela provoque chez lui satisfaction d' Allah, il sera inscrit dans le registre de ceux qui sont satisfaits. Si cela provoque chez lui louange et gratitude, il sera inscrit dans le registre des reconnaissants, et il sera sous l'étendard de la louange avec ceux qui louent. Si cela provoque chez lui l'amour et le désir ardent de rencontrer son seigneur, il sera inscrit dans le registre de ceux qu aiment et sont dévoués.
Mahmûd Ibn Labîd rapporte que le messager d' Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit:
" Quand Allah aime un peule, Il les éprouve, ceux qui s'en satisfont auront la satisfaction, et ceux qui s'en courrouceront auront le courroux." et Ahmad ajouta:
" et ceux qui s'impatienteront auront l'impatience." (5)
Parmi les remèdes est de savoir que s'il parvient au sommet de impatience, il sera en fin de compte soumis à la patience obligatoire, et ainsi il ne sera ni loué ni récompensé. Un sage a dit: " L'homme sensé fait au premier jour du malheur, ce que fait l'ignorant après quelque jours; et celui qui ne patiente pas à la manière des nobles se consolera comme le bétail."
On rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit:
" La patience ne se manifeste qu'au premier choc." (6) Al Ash'ath ibn qays a dit:
" si tu patientes c'est par foi et espérance en la récompense d' Allah, sinon tu te consolera à la manière du bétail." Parmi les remèdes est de savoir que son remède le plus utile est d'être en accord avec son Seigneur en ce qu'il aime et agrée pour lui, et la propriété et le secret de l'amour est d'être en accord avec l'être aimé. Ainsi, celui qui prétend l'amour d'un être aimé, et ensuite se courrouce de ce qu'il aime, ou aime ce qui le courrouce, aura témoigné contre lui même de son mensonge, et sera détesté de son être aimé.
Abû Dardâ' a dit:
" Si Allah décrète une chose, il aime qu'on l'agrée." 'Imrân ibn Husayn disait pendant la maladie qui entraîna sa mort:
" Ce que j'aime le plus est ce qu'il aime le plus." et Abû Al-'Aliyah disait la même chose. C'est un remède et un traitement qui n'est utile que chez ceux qui aiment, et il n'est pas possible à tout un chacun de l'employer.
Parmi les remèdes est de comparer la plus grande des deux délectations et des deux jouissances, et la plus durable: la délectation dont il jouit en son malheur, et la délectation dont il jouit en récompense d' Allah. Si la prépondérance de l'une apparaît et qu'il la choisit, qu'il loue Allah pour ce succès; et s'il choisit celle qui est moindre de tout point de vue, qu'il sache que son malheur dans sa raison, son cœur et sa foi, est plus grand que le malheur qui l'a atteint en ce vie.
Parmi les remèdes est de savoir que Celui qui l'a éprouvé est le plus juste des juges, le plus miséricordieux des miséricordieux, et qu'il ne lui a pas envoyé cette épreuve pour le faire périr, le châtier ou le dévaster, mais uniquement pour éprouver sa patience, son agrément et sa foi, entendre son invocation et ses sollicitations, le voir coucher devant sa porte, chercher asile auprès de Lui, le cœur brisé devant lui, et élever ses plaintes vers Lui. Shaykh 'Abd Al-Qâdi (7) a dit:
" Ô mon fils! Le malheur ne vient pas te faire périr, mais éprouver la patience et ta foi. Ô mon fils! Le destin est un lion, et le ion ne mange pas les cadavres."L'essentiel est que le malheur est la forge du serviteur, qui fait fondre ce qu'on y met, et soit en tire de l'or rouge, soit des scories, comme on dit:
Nous l'avons fondu en pensant que c'était de l'argent
Mais la force n'a montré que des scories de fer
Si la force de ce bas monde ne lui est pas utile,devant lui se tient la Grande Forge est le serviteur doit considérer que son entrée dans la forge d'ici-bas et sa fonderie est meilleure pour lui que cette Grande Forge et fonderie dans l'au-delà. Il faut nécessairement éprouver une des deux forges, alors qu'il reconnaisse la mesure du bienfait d' Allah sur lui en lui faisant éprouver la forge de la vie d'ici-bas.
Parmi les remèdes est de savoir que sans les épreuves et malheurs de la vie présente, le serviteur serait frappé par des maux de l’orgueil, la vanité, arrogance, et de la dureté de cœur, qui seraient la cause de sa perte dans cette vie et l'au-delà. Fait partie de la miséricorde du plus miséricordieux des miséricordieux de lui faire parfois chercher des formes de remèdes du malheur qui le protègent contre ces maux, préservent la droiture de sa servitude, et le vident des mauvaises matières corrompus et dangereuses. Gloire et pureté à Celui qui fait miséricorde par son épreuve et éprouve par ses bienfaits. Comme on dit:
Le malheur, aussi grand soit-il, peut être un bienfait
Alors qu' Allah peut éprouver certains par des bienfaits
Et si Allah (سبحانه وتعالى) ne traitait pas ses serviteurs par les remèdes des malheurs et des épreuves, ils auraient été tyranniques, injustes et transgresseurs. Si Allah (سبحانه وتعالى) veut du bien à Son serviteur , Il lui fait boire un remède de malheur et d'épreuve en fonction de sa situation, afin de le vider des maux mortels, jusqu'à le purifier, le nettoyer, l'épurer et le rendre apte au plus noble des degrés de la vie présente qu'est la servitude, et à la plus éminente récompense de l'au-delà qui consiste en sa Sa vision et sa proximité.
Parmi les remèdes est de savoir que l'amertume de ce bas monde est la douceur même de l'au-delà, Allah (سبحانه وتعالى) la transforme ainsi. Et la douceur de ce bas monde est l'amertume même de l'au-delà. Qu'il passe d'une amertume éphémère à une douceur éternelle est meilleure pour lui que le contraire. Si cela t'échappe, regarde la parole du véridique et digne de confiance:
" Le Paradis est entouré de désagréments, et l' enfer est entouré de désirs." (8)
La raison des gens a divergé sur cela et la réalité des hommes est apparue. La majorité d"'eux ont préféré la douceur éphémère à la douceur permanente et perpétuelle, et ils n'ont pas supporté l'amertume d'une heure contre la douceur éternelle, ni l'humiliation d'une heure contre l'honneur éternel, ni l'épreuve d'une heure pour la préservation éternelle, car la vie présente pour eux est visible, et l'au-delà invisible, la foi est faible faible, et la puissance du désir dominante, et cela amène à préférer ce bas monde et à rejeter l'au-delà. Il en est ainsi si on ne considère que les apparences des choses, leur début et leur fin; quant au regard qui transperce le voile de ce bas monde et le dépasse jusqu'aux fins et objectifs, il est tout autre.
Appelle ton âme à ce que qu' Allah a préparé pour Ses alliés et ceux qui Lui obéissent comme bienfaits éternels, bonheur perpétuel, et plus grand succès; et ce qu'il a préparé aux adeptes de l'inaction et du gaspillage comme humiliation, châtiment et malheurs éternels. Ensuite, choisis ce qui te convient, et chacun agit de la sorte et chacun aspire à ce qu'il lui convient et ce qu'il préfère. Ne considère pas que l'exposé de ce traitement soit long, car le besoin qu'en ont le médecin et la malade a nécessite qu'on le développe ainsi. Et c'est Allah qui accorde le succès.
Notes(1): Al-Baqarah, v.155-157
(2): Mouslim (918)
(3): Al-Hadid, v.22-23
(4): As-sahîhah (2206)
(5): Ahmad(5/427), authentifié par Al-Albânî dans Sihîh At-Targhîb wa-t-Taarhîb (3406)
(6): Al- Boukhârî (1302) et Muslim (926)
(7): Saykh 'Abd Al-Qâdîr Al -Jîlânî en référence à Jîl ou il naquit en 471H. Il s'installa à bagdad ou il étudia auprès de nombreux savants, et ou se fit sa renommée. C'est de lui que se réclament faussement les adeptes de la secte soufie
Al-Qadariyyah en ui attribuant des paroles mensongères. L'imam Ad-Dhahabî dit à son sujet : « Shaykh 'Abd Al-Qâdîr est d'un haut rang, même si on peut lui reproche certaines paroles et prétentions, mais cela st auprès d' Allah. Et tout ce qui est dit sur lui après cela n'est que mensonge.» (As-Siyar : 20/439) Il mourut à Bagdad en 561H.
(8): Muslim (2822)
Source: L’authentique de la médecine prophétique de Ibn Al-Qayyim (éditions Tawbah; p. 153- 159)