Les salafs et la mort
Masrouq رحمه الله a dit :
“Il n’y a pas meilleure demeure pour un croyant qu’une tombe. Il y trouve la quiétude après les tourments de la vie d’ici bas et y est à l’abris du châtiment d’Allah.”
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.5/p.407].
Bishr ibn l Harith رحمه الله a dit :
“Quelle meilleure demeure que la tombe pour celui qui s’est montré obéissant envers Allah”.
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.6/p.87].
On rapporte de Umm Ad Darda رضي الله عنها qu’elle a dit :
“Lorsque quelqu’un venait à mourir dans un état de piété, Abou Ad Darda رضي الله عنه avait pour habitude de lui dire : “Félicitations à toi, si seulement je pouvais être à ta place“.
Umm Ad Darda lui en toucha un mot alors il dit : “Sais-tu que l’homme se lève le matin croyant et se couche hypocrite, sa foi lui est retirée sans qu’il ne s’en rende compte, je suis plus envieux envers ce mort qu’envers le fait de demeurer en prière et en état de jeûne.”
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.5/p.407].
On rapporte d’Ibrahim An Nakha’i رحمه الله qu’il a dit :
“Lorsqu’il y avait parmi eux un enterrement ils demeuraient des jours tristes et cela se voyaient sur eux et quant à vous, vous bavardez lors des enterrements à propos de sujets mondains”.
[Tahdhib Al Hilya, v.2/p.92].
On rapporte d’Al A’mash رحمه الله qu’il a dit :
“Si nous participions à un enterrement, nous ne sachions pas à qui présenter nos condoléances en raison de la tristesse qui se lisait sur tous ceux présents”.
[Mawssou’a ibn Abi Dounia v.6/p.63 ].
On rapporte d’Al A’mash رحمه الله qu’il a dit :
“J’ai connu des gens qui, lorsqu’un enterrement avait lieu parmi eux, venaient et s’asseyaient sans dire mot. Lorsque le défunt était placé dans sa tombe, j’observais tous ces hommes têtes baissées sur leur poitrine comme si chacun d’entre eux était le père du défunt, son frère ou bien son fils.”
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.6/p.67 ].
Lorsque Yahya ibn Abi Kathir prenait part à un enterrement,
il était incapable de dîner cette nuit là, et aucun des membres de sa famille ne pouvait lui adresser la parole en raison de la tristesse qui l’envahissait.
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.6/p63].
On rapporte de Salam ibn Abi Mouti’ رحمه الله qu’il a dit :
“J’ai aperçu Qatada durant un enterrement, il ne prononça pas une parole jusqu’à ce qu’il s’en aille, j’ai vu al Hariri pendant un enterrement, il n’a cessé de pleurer jusqu’à ce qu’il quitte les gens et j’ai vu Muhammed ibn Wassi’ lors d’un enterrement rester tête baissée, ne regardant ni à droite ni à gauche”.
[Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.6/p.64].
On rapporte de ‘Abdourrahman ibn ‘Umar qui a dit : j’ai entendu ‘Abdourrahman ibn Mahdy alors qu’il fut interrogé au sujet d’un homme qui souhaite la mort, dire :
“Je n’y vois aucun mal lorsque l’individu souhaite la mort par crainte d’être tenté dans sa religion, cependant qu’il ne la souhaite pas pour un mal qui le touche ou la pauvreté ou quelque chose de semblable.”
Puis ‘Abdourrahman dit : ” Abou Bakr, ‘Umar et d’autres qu’eux ont souhaité la mort”.
[Tahdhib Al Hilya, v.3/p.115].
Source :
https://salafislam.fr/les-salafs-et-la-mort-partie-1/