Oum Mouqbil Gérante
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| Sujet: Les 3 compagnons prisonniers de la grotte Jeu 13 Nov 2008 - 18:30 | |
| Les 3 compagnons prisonniers de la grotte D’après ben ’Umar (), le Messager d’Allah () dit : « Etant en train de marcher, trois hommes furent surpris par la pluie. Aussitôt, ils cherchèrent refuge dans une grotte qui se trouvait dans une montagne, [mais tout d’un coup] un rocher tomba [du haut] de cette montagne et boucha la sortie de la grotte.
Alors, ils se dirent : "Voyons ce que nous avons fait comme bonnes œuvres en vue d’Allah et invoquont Le en les citant ! il se peut qu’Il nous délivre."
A ces mots, l’un d’eux dit : "0 mon Dieu ! j’avais des parents très avancés dans l’âge et des enfants pour lesquels je m’occupais à faire paître [le troupeau]. A mon retour le soir, je trayais les bêtes et je commençais à donner à boire à mes parents avant mes enfants. Un jour, je mis du retard à rentrer ; en arrivant la nuit, je trouvai mon père et ma mère endormis. Et comme d’habitude, je trayai les bêtes et je me mis ensuite au chevet de mes parents sans que je ne prît de décision : je ne pus ni les réveiller, ni donner à boire aux enfants qui restèrent à pleurer à mes pieds jusqu’au lever de l’aube... Si Tu juges que je fis cela en vue de Ta Face, fais-nous une ouverture à partir de laquelle nous pourrons voir le ciel !" Allah fit alors une ouverture et ils purent voir le ciel.
Le deuxième : "0 Allah ! j’avais une cousine que je désirais comme un homme peut désirer fortement une femme. Je lui demandai de me céder mais elle refusa, et ce jusqu’au jour où je lui apportai cent dinar, je la demandai et je pus enfin la faire céder. Mais une fois que j’étais entre ses jambes, elle me dit : "Crains Allah et ne me touche que si tu en as le droit !" Sur ce, je me levai... 0 mon Dieu ! si tu juges que j’ai fait cela en vue de Ta Face, fais-nous une ouverture [plus grande]. Aussitôt, Allah pratiqua une ouverture...
Quant au troisième, il dit : "0 mon Dieu ! j’avais engagé un ouvrier contre un faraq de riz. Ayant terminé son travail, il me dit : "Donne-moi mon dû !" Je le lui présentai mais il préféra ne pas le prendre. Depuis lors, je restai à lui semer son bien jusqu’à ce que je pusse en avoir des vaches avec leur berger. Un jour, l’ouvrier revint me dire : Crains Allah, et ne sois pas injuste envers moi ! Donne-moi mon dû. Va prendre ces vaches et leurs bergers ! lui dis-je.
Crains Allah et ne te moque pas de moi !
Je ne me moque pas de toi, prends-les !" En effet, il les prit et partit. Si Tu juges que j’ai fait cela en vue de Ta Face, écarte ce qui reste [du rocher] ! Sur ce, Allah écarta le rocher. »
(bukhary n° 5974).
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