Il a prié avec un vêtement tâché d'impureté
Cheykh Ibn Bâz
Question : Celui qui remarque une impureté sur son vêtement après avoir adressé le salâm marquant la fin de la prière, recommencera-t-il la prière ?
Réponse : Quiconque prie avec une impureté sur son corps ou son vêtement, et ne le découvre qu'après la prière, sa prière est valable d'après l'avis le plus juste des savants (à ce propos). Cela s'applique également au cas où il le savait au préalable, puis l'a oublié au moment de la prière et ne s'est rappelé cela qu'après avoir prié. Sa prière est valable en raison de la parole d'Allah azza wajjel que voici :
" Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive d'oublier ou de commetre une erreur " (sourate La vache, verset 286).
Ainsi Allah dit : " je l'ai déjà fait ". comme le hadith du Prophète
a été authentifié à ce propos.
De plus, une fois, Il
pria alors qu'il y avait une impureté sur ses chaussures. Jibril
l'en informa, Il les enleva puis continua sa prière. Il
ne l'avait pas recommencée. Cela fait partie de la facilité et la miséricorde qu'Allah accorde à ses serviteurs.
Quant à celui qui accomplit la prière tout en ayant oublié le hadath*, il recommencera la prière et ce, à l'unanimité des hommes de science en raison du dire du Prophète
:
" Une prière (faite) sans purification n'est point agréée, ni une aumône issue des biens mal acquis ". (rapporté par Mouslim) ; ainsi que sa parole suivante :
" La prière de l'un d'entre vous n'est pas agréée s'il a fait le hadath, jusqu'à ce qu'il s'ablutionne ". (rapporté par Al Bykhâry et Mouslim)
Majmu' Fatâwa Ibn Bâz, Tome 4, Page 198.
Extrait du livre 69 interrogations sur la prière et l'appel à la prière
Hadath : Souillure issue des sécrétions naturelles exigeant la purification (gaz, urine, selles, liquide prostatique, sperme etc.) et annulant la purification de l'individu (N.d.t)