Conseils aux mères dont l'enfant pleure pendant la prière
Cheikh Abdullah Al Adani
Écoutez le Cheikh Ceci est un sujet sur lequel j’aimerai attirer l’attention qui a un rapport bénéfique avec la science٫ les permissions liées à la religion٫ la bonté et aussi les bénéfices qu’il convient au musulman de tirer des règles religieuses en ce qui concerne l’éducation des enfants.
Ce sujet concerne les pleurs de l’enfant lorsque sa mère est en prière, qu’elle soit chez elle ou à la mosquée lors de la prière en commun. Et beaucoup de mères sont éprouvées par cela.
Donc nous allons mentionner quelques remarques importantes.
Premièrement :
Fait partie de la sunna que l’imam allège sa prière lorsqu’il entend les pleurs d’un enfant. Et le Prophète avait l’habitude de faire cela. Il allégeait sa prière car il savait que cela préoccupait la mère de cet enfant.
Deuxièmement : Les savants ont dit qu’il est permis à la femme de faire de petits mouvements dans la prière afin de faire taire son enfant. Et il est authentiquement rapporté que le Prophète a fait des mouvements en prière, dans l’intérêt de la prière, sans que cela ne lui cause de
préjudice ni au reste des prieurs. Il est authentiquement rapporté que le Prophète a prié en portant Oumama, la fille de Zaynab. Il l’a posé à terre lorsqu’il se prosternait et lorsqu’il se relevait Il l’a reprenait. Cela prouve qu’Il faisait des mouvements pendant la prière, alors qu’Il était Imam . Et cela démontre que les petits mouvements lors de la prière ne nuisent pas à celle-ci.
Et il y a peut-être certaines mères qui pensent que les petits mouvements en prière l’invalident alors qu’il n’en est rien. Comme nous venons de l’entendre concernant ce que faisait le Prophète.
Troisièmement : Si la femme sait que son enfant va pleurer si elle le pose à ce moment là car il a besoin d’être allaité, qu’il est malade ou autre, il vaut mieux qu’elle retarde un peu la prière ou qu’elle ne prie avec le groupe pour que cela ne cause pas de tort au bébé et que cela ne dérange pas les autres prieurs.
Pour la femme, la prière en commun n’est pas une obligation, elle n’est même pas recommandée. Et la récompense pour la femme est plus élevée lorsqu’elle accomplit la prière chez elle.
Quatrièmement : S’il n’est pas possible que l’enfant se taise sauf si sa mère l’allaite pendant qu’elle prie, ou alors qu’elle sorte de la prière. Lui est-il permis de l’allaiter alors qu’elle est en prière ?
Certains savants sont d’avis que cela est permis. Il est permis qu’elle l’allaite alors qu’elle est debout en prière tant qu’elle ne se découvre pas. Cela fait parti des petits mouvements qui ne nuisent pas à la prière.
Mais si elle sait qu’elle n’est pas capable de faire cela, est-il mieux pour elle de continuer à prier ou alors de couper sa prière ?
Si elle sait que l’enfant ne va pas patienter et qu’il va continuer à pleurer jusqu’à ce que cela nuise et dérange les autres prieurs٫ il n’y a pas de doute que le mieux est qu’elle sorte de la prière. Elle sort de la prière et prie plus tard.
Voici les quelques remarques sur lesquelles j’ai voulu attirer l’attention afin que l’on puisse profiter de ces règles religieuses. Aussi car il est possible que certaines femmes avec la grande importance qu’elles donnent à faire le bien ou le fait qu’elle ne soit pas au courant de ces facilités, pensent que faire une des trois choses mentionnées annule la prière et va en contradiction avec la bienfaisance. De ce fait, elles ne font pas ces choses là.
Alors qu’en réalité la miséricorde d’Allah est bien plus grande ainsi que sa compassion pour Ses serviteurs. Et Sa bienfaisance englobe toute chose. C’est pour cela que j’ai mentionné ces points.
Et Allah est plus savant.
Fin du rappel de Cheikh Abdullah Al Adani
Le 21 de Safar 1428 à Dar Al Hadith de Shihr.
Traduit et publié par daralhadith-sh.com